jeudi 26 mars 2015

Une histoire inédite du diocèse de Gap et d'Embrun


Découvrez dès le 1er mai 2015 ce livre sur l'histoire du diocèse de Gap et d'Embrun, réunissant les dernières recherches sur le sujet.

Hélène Biarnais
responsable de la bibliothèque Mgr Depéry du diocèse de Gap et d'Embrun

lundi 23 mars 2015

Les plus beaux textes de la Bible

LES PLUS BEAUX TEXTES DE LA BIBLE,
Katia Mrowiec avec Jean-Noël Bezançon, Véronique Thiébaut, et collab., éd. Bayard, coll. Jeunesse, 2015, 196 p.


                 Dans la collection "Jeunesse" des éd. Bayard, ce bel ouvrage s'adresse aux adolescents et aux jeunes, voire aux enfants,et à tous: "Lire la Bible, on commence quand on est enfant et on continue toute sa vie" .  L'ensemble offre une sélection de cent-dix passages. Ces extraits de la Bible sont choisis dans la nouvelle traduction liturgique, ce qui familiarise les jeunes lecteurs avec la traduction écoutée à l'église et dans les diverses célébrations. Ils sont très bien commentée avec Katia Mrowiec en de courtes introductions et des encadrés, Les nombreuses illustrations sont bien adaptées en ce livre réparti en deux parties. La première moitié porte sur "Les commencements (L'Ancien Testament");  au passage, elle fait bien place aux psaumes et se termine par les prophètes Daniel Osée, et Jonas. Pour le Nouveau Testament, les extraits d' Evangiles sont donnés dans l'ordre habituel: st Matthieu (treize extraits), st Marc (sept extraites), st Luc (onze extraits) et St Jean (quatorze extraits). Très pédagogiquement, la spécificité de chaque Evangile est bien marquée: st Matthieu, de la visite des mages au jugement dernier et l'envoi en mission, st Marc: des premières guérisons au dernier repas, st Luc: de l'Annonciation aux disciples d'Emmaüs, st Jean: du prologue à la foi de Thomas, en passant par le récit de la Passion jusqu'aux apparitions de Jésus ressuscité. Au fil des encadrés, d'opportuns points de réflexion sont donnés. Par exemple, pour "le péché originel: "l'origine de tout péché: de toutes les fois où nous nous écartons de Dieu" (p.29). Ou, pour la kénose (Ph 2): "Le Christ s'est 'vidé'. Il a tout perdu en se donnant totalement . Dieu l'a ensuite élevé" (p. 185).
               Trois utiles index concluent le livres, concernant les personnages (d'Abel à Thomas), les lieux (de Babel à Tibériade), et surtout les mots clés (d'Actes des apôtres et Alliance à violence et vision). Ce livre se recommande pour ses qualités de présentation, de pédagogie, de synthèse, d'outils de travail, et d'encouragement: "Lire la Bible en croyant est une aventure sans fin.. C'est un trésor inépuisable pour les hommes de tous temps et de la terre entière". 
                                                                  P. Pierre Fournier
Responsable du service de formation permanente du diocèse de Gap et d'Embrun






vendredi 20 mars 2015

Une histoire du clergé paroissial

Ce 15 avril 2015, Luc-André Biarnais a donné la deuxième conférence sur le clergé paroissial. Cette séance était consacrée au XIXe siècle, époque marquée par l’unification liturgique avec le missel romain et le renforcement du rôle de l’évêque. Au même moment, la première action catholique se confronte à la laïcisation de la société française. Vous pouvez l’entendre ici (les curés au temps du livre de paroisse), grâce aux moyens techniques de RCF Alpes-Provence. 

Cette conférence faisait suite à celle du 17 mars 2015 qui avait pour thème le clergé paroissial au XVIIIe siècle. Deux autres conférences couvriront le XXe siècle ainsi que le début du XXIe siècle.
Vous pouvez écouter l’enregistrement de cette première conférence : Le clergé paroissial de Vauban à la Révolution française. Merci à RCF pour la mise à disposition de leurs moyens techniques.

La prochaine conférence sur le clergé paroissial aura lieu le lundi 18 mai à 20 h 30, à la maison diocésaine de Gap, sur le XXe siècle : « France, pays de mission ? »


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

mercredi 18 mars 2015

Dessine-moi la Guyane : l’histoire du diocèse de Cayenne

Dessine-moi la Guyane : histoire du diocèse, Strasbourg, Editions du Signe, 2013, 143 p.


Dans sa collection sur les diocèses français, les Editions du Signe ont publié un volume sur celui de Cayenne, qui s’étend géographiquement sur l’ensemble du territoire départemental de la Guyane, en Amérique du Sud.
L’évangélisation commence avec l’arrivée des Européens et, parmi eux, des premiers prêtres : Capucins en 1612 (p 7), Jésuites en 1667. Chez les Jésuites, la place de Pierre Aimé Lombard est rappelée (p 48). Il utilise la langue amérindienne pour évangéliser. Cet ancien professeur à Avignon et à Embrun est missionnaire à Karouabo et à Kourou (voir Eglise dans les Hautes-Alpes, n° 30, février 2008, p 15 : Marie Polderman, « Aimé Lombard : un Haut-Alpin missionnaire en Guyane, 1708-1748 »).
La mission de Cayenne devient préfecture apostolique en 1731, vicariat apostolique en 1932 puis est érigée en diocèse le 29 février 1956.
Une partie de l’ouvrage est consacrée à la Guyane « terre de peuplement, terre de déportations » (p 9-12). A la Révolution française des « opposants politiques et de nombreux prêtres réfractaires ou non sont déportés à Sinnamary et à Counamama ». Cette situation des prêtres déportés en Guyane est, par exemple, évoquée dans la Monographie d’Abriès (p 184) pour l’abbé Pierre Peyras-Bourcier. Il y meurt le 15 décembre 1798 selon l’ouvrage édité par Jean-Gérard Lapacherie, le 15 novembre 1798 selon le site diocese.cayenne.free.fr. Une étude archéologique et historique sérieuse et de grande ampleur sur cette question est attendue, au moins pour que la toponymie soit fixée (Counamama n’est pas Sinnamary) et que cessent la circulation de chiffres fantaisistes et de notions fausses (un bagne ouvert entre 1852 et 1854 n’a pu accueillir des prêtres en 1797 comme cela se lit parfois). Vous trouverez
La bienheureuse Anne-Marie Javouhey, fondatrice des sœurs de Saint-Joseph de Cluny au XIXe siècle, mène des actions en faveur des esclaves et de l’enseignement (p 64-69). Les Franciscaines missionnaires de Marie, de leur côté, agissent au XXe siècle contre le bacille de la lèpre et pour l’éducation de la petite enfance.
Dessine-moi la Guyane n’est pas seulement un ouvrage d’histoire. Il est une fenêtre ouverte sur la Guyane d’aujourd’hui et la vie de ses communautés chrétiennes. Le livre évoque la toute nouvelle paroisse de la Miséricorde divine de Soula, érigée en raison de l’expansion démographique. De même est expliqué le pèlerinage diocésain à Notre-Dame des Douleurs (Sinnamary) célébré le 15 septembre, ou bien la vie de la chapelle du quartier Forget pour les légionnaires et les familles du 3e régiment étranger d’infanterie, bénite en 2012 par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises.
Cet ouvrage s’inscrit dans une lignée d’histoire de la Guyane telle celle de Marie Polderman pour la période coloniale. Il suscitera « de nouveaux travaux » et favorisera l’écoute entre les composantes de
la communauté guyanaise, répondant ainsi au vœu de l’évêque de Cayenne, Mgr Emmanuel Lafont dans la préface.

Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun

jeudi 12 mars 2015

Philobiblion

PHILOBIBLION. EXCELLENT TRAITÉ SUR L'AMOUR DES LIVRES
Paris : Parangon, 2001. – 125 p. ; 19 cm. – (Mots et merveilles). - ISBN 2-84190-048-7 : 60 F – 9,14 euro

Le philobiblionLe premier traité de l’amour des livres


Le philobiblion composé vers 1340, est le premier traité de l’amour des livres. Son auteur Richard de Bury évêque de Durhan était chancelier d’Angleterre. L’édition princeps date de 1473, la première traduction française de 1856

Amour et humour. Amour des livres et humour des pensées, anecdotes et considérations de l’auteur de ce petit traité, Richard de Bury (1287-1345), évêque de Durham et proche conseiller du roi d’Angleterre Édouard III. Il avait constitué la plus importante bibliothèque de son époque (1 500 volumes), et parle ici des moyens de se procurer des livres, des soins à leur apporter, de leur intérêt propre. « Les livres nous charment lorsque la prospérité nous sourit, ils nous consolent lorsque la mauvaise fortune semble nous menacer. »
Référence bibliographique :
Bury, Richard de. Philobiblion. Excellent traité sur l'amour des livres. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 3, 2001 [consulté le 11 mars 2015]. Disponible sur le Web : . ISSN 1292-8399.
Émissions à découvrir !





mercredi 11 mars 2015

Sainte Marie-Madeleine et les saints de Provence


 Sainte Marie Madeleine et les saints de Provence dans la tradition provençale. Volume I.Aldo FranzoniPlan d’Aups sainte-Baume, Association de Soutien à la Tradition des Saints de Provence, 2015. 453 pages.


               L’auteur nous offre dans cet épais volume de nouvelles études sur sainte Marie-Madeleine et ses compagnons dont la tradition dit qu’ils sont venus en Provence pour fuir les persécutions.
               Selon la tradition Marie-Madeleine, sa sœur Marthe et son frère Lazare débarquent en Provence vers l’an 43 ; missionnaire à Marseille, puis à Aix, Marie-Madeleine passer les dernières années de sa vie à la Sainte Baume aujourd’hui gardée par les Dominicains.
               Cette tradition – selon l’auteur qui fait ici une étude globale – reposerait sur les traditions orientales et occidentales, écrits des Pères de l’Eglise, des études d’historiens et s’appuierait également  sur les  découvertes scientifiques et archéologiques. Il évoque également les traditions qui font de Vezelay un lieu de rayonnement pour son culte.
               Le but de cette étude qui comprendra quatre volumes est de défendre les traditions provençales et de convaincre les sceptiques quant à la venue de Marie-Madeleine et de ses compagnons sur la terre de Provence.

mardi 10 mars 2015

Une nouvelle reliure pour la « patro »

La collection de la patrologie de Migne conservée à la bibliothèque Mgr Depéry du diocèse de Gap est confiée aux religieuses de l’abbaye de Notre-Dame de Miséricorde de Rosans pour être reliée. Ce travail s’étendra sur plusieurs années.

La « patrologie » de Migne couvre à la fois les pères latins de l’Eglise et les pères grecs. Elle a été publiée par l’abbé Jacques Migne dans une collection bon marché au milieu du XIXe siècle. Sa maison d’édition, située à Montrouge, a également diffusé les grandes planches du catéchisme illustré. La postérité de celles-ci est due à la méthode pédagogique novatrice utilisant l’image même si Louis-Marie Grignon de Montfort l’employait déjà au début du XVIIIe siècle, mais sans la diffusion par l’imprimerie.
Dans le diocèse de Gap, la « patro » latine était déjà reliée, probablement parce qu’elle était plus utilisée car plus accessible pour les lecteurs. Ceux-ci n’avaient pas besoin de maîtriser un autre alphabet contrairement aux textes grecs. Il restait donc à offrir une reliure à la centaine de volumes des pères grecs.



En effet, l’abbé Jacques Migne avait pour ambition de proposer à prix réduits des textes à une diffusion plus large que le « public plus averti », cela non sans réticence d’une partie de l’épiscopat. Il convient cependant de relativiser cette « popularisation » des textes dans une France où l’école n’était pas obligatoire et où la connaissance du latin écrit touchait une toute petite minorité. Evidemment, la qualité matérielle des coutures et des couvertures se ressent des faibles coûts de production, surtout 150 ans et quelques déménagements plus tard !


Il faudra attendre un siècle après Migne pour que les « Sources chrétiennes », fondées en 1942 par les Jésuites, entreprennent d’une manière systématique des éditions de textes avec des instruments critiques construits à partir des recherches philologiques, exégétiques et historiques les plus récentes.


lundi 9 mars 2015

La conversion chez les Pères de l'Eglise


La conversion chez les Pères de l'Eglise

Daniel Vigne et collab., éd. Parole et Silence, 2014, 278 p., 2014


 Daniel Vigne énonce bien le projet de ce livre: "A l'heure où l'Eglise insiste sur l'urgence d'une nouvelle évangélisation, il est utile de se souvenir des temps où l'Evangile a commencé son chemin parmi les hommes" (p.5). Selon la méthode déjà mise en oeuvre pour le livre "Lire le Notre Père avec les Pères de l'Eglise" (2009), le présenta ouvrage est le fruit d'une collaboration inter-universitaire entre Instituts catholiques (Paris, Toulouse, Lyon, Naples,...SourcesChrétiennes,..) et institutions laïques (Paris-Sorbonne, Universités de Tours, Toulouse, Grenoble, Strasbourg,..).  Avec D. Vigne, de l'Institut Catholique de Toulouse, quatorze autres chercheurs présentent les facettes de la conversion entre le II° et le VII°. De manière fondamentale,  "le converti est un aveugle illuminé" analyse Agnès de Baynast en ouverture. Comme Justin de Rome et les autres. Les Apologistes grecs donnent des récits de conversion et les Apologistes syriaques montrent la dimension cosmique de la conversion. Avec Origène, c'est le devenir chrétien "dans une période en mutation" . Hilaire de Poitiers a connu tout un itinéraire spirituel. La conversion et la pénitence sont reconnues comme les "portes du progrès spirituel", selon le Pseudo-Macaire. Ambroise de Milan déploie toute une pédagogie de la foi. Les Pères Cappadociens (Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze) ont leur propre  apport. Augustin donne des conseils pour accueillir un nouveau converti. Saint Jérôme a connu une conversion lente, mais radicale, pour gouter la puissance de la Parole de Dieu. Cyrille d'Alexandrie offre la cas d'une conversion théologique, tandis que Maxime le Confesseur reconnaît à la conversion deux dimensions: le retournement initial (épistrophê), puis la nécessaire transformation permanente (métanoia)Au final, Françoise Vinel,de la Faculté de théologie de Strasbourg, aborde la question des "conversions collectives" et la "conversion des peuples"  depuis l'époque de Pentecôte (Actes des Apôtres: la conversion de l'Arménie, du peuple anglais,...sous l'influence d' "acteurs éminents, rois , évêques, papes" (p. 265). 
       Toutes ces contributions manifestent, pour aujourd'hui comme pour hier, l'importance à la fois de la quête personnelle persévérante, le travail de la grâce et ses émergences. Les Pères de l'Eglise sont ainsi "nos frères aînés et, spirituellement, nos contemporains" (p. 6). En même temps, nous découvrons "ce qu'il y a de radicalement nouveau dans chaque conversion" (p. 266). Chacun peut faire le point sur son propre cheminement de conversion. Le lecteur de ce livre approfondi, mais accessible et varié, appréciera ses approches plurielles. Il pourra comparer avec les ouvrages sur les données récentes ou actuelles de la conversion à la foi chrétienne, notamment, Jean-Marie Gaudeul "Appelés par le Christ, ils viennent de l'islam" (cerf, 1991, 346 p.), ou, de Mgr Claude Dagens, la "Lettre aux catholiques de France. Proposer la foi dans la société actuelle" (Cerf, 1996, 129 p.) et, bien sûr, l'Exhortation du pape François "La joie de l'Evangile" (2013).
                                                                 Père Pierre Fournier

vendredi 6 mars 2015

L’historiographie du Queyras s’enrichit de la Monographie d’Abriès de l’abbé Pierre Berge

En éditant ce texte, Jean-Gérard Lapacherie éclaire l’histoire d’une communauté rurale et de montagne.


Abbé Pierre Berge, Monographie d’Abriès, notes pour une histoire d’Abriès recueillies par l’abbé Pierre Berge, curé d’Abriès, présentations et notes de Jean-Gérard Lapacherie, Val-des-Prés, Transhumances, 2014, 289 p.

Jean-Gérard Lapacherie, agrégé de Lettres modernes, docteur en linguistique et qui a travaillé à l’université de Pau, se fait une spécialité de publier des textes inédits. Ainsi, dans le Bulletin de la Société d’Etudes des Hautes-Alpes de 2013, il a offert le « Journal de l’abbé Chaffrey Martin » (p 189-206, voir ici ce que nous en avons dit ) et dans celui de 2014, les « Souvenirs d’enfance » de l’abbé Paul Guillaume (p 159-168). La Monographie d’Abriès est un texte plus conséquent en volume et, surtout, d’un genre bien différent de l’autobiographie et du journal intime.

L’abbé Pierre Berge, dont la photographie ouvre l’ouvrage (p 4) est curé d’Abriès de 1917 à 1938. Le texte présenté par Jean-Gérard Lapacherie a été rédigé de 1928 à 1932. Il est, enfin, publié. Son intérêt est grand pour l’histoire d’Abriès et du Queyras. 

jeudi 5 mars 2015

LES NOUVEAUTES DU MOIS DE MARS 2015



LIVRES MOIS DE MARS


BORDEYNE, Philippe. – Répondre à l’inquiétude de la famille humaine : l’actualité de gaudium et spes. – Paris, Bayard, 2014. 283 pages.


BOT, Jean-Marc. – L’enfer : affronter le désespoir. – Paris, Editions de l’Emmanuel, 2014. 165 pages.


BOT, Jean-Marc. – Le paradis : goûter la joie éternelle. – Paris, Editions de l’Emmanuel, 2014.1701 pages.


BOULGAROV, Serge. – L’Apocalypse de Jean. – Paris, parole et Silence, 2014. 326 pages.FORTHOMME, Bernard. – Histoire de la théologie franciscaine : de saint françois d’Assise à nos jours : la portée de la détermination « franciscaine »de la théologie. – Paris, Editions franciscaines, 2014. 902 pages.


FRANZONI, Aldo. – Sainte Marie-Madeleine et les saints de Provence dans la tradition provençale. Volume I – Plan d’Aups Sainte-Beaume (83640), 2015. 453 pages.


 GALINIER-PALLEROLA, Jean-François (dir.) ; FORO, Philippe (dir.) ; LAFFAY, Augustin (dir.). – Les laïcs prennent la parole : la participation des laïcs aux débats ecclésiaux après le Concile Vatican II : Actes du colloque organisé par le centre Histoire et Théologie (Laboratoire Histoire, Théologie, religions) à l’Institut Catholique de Toulouse du 30 janvier au 1er février 2014. – Paris, parole et Silence, 2014. 489 pages.


NAULT, François (dir.). – Au risque de la kénose. – Paris, Médiaspaul, 2014. 303 pages.


NODE-LANGLOIS, Michel. – Questions de philosophie : au service de la sagesse III. – Paris, desclée de Brouwer, 2014. 927 pages.


POMMEL, Isabelle. – Yves raguin : 1912-1998 : l’expérience missionnaire et spirituelle d’un jésuite en Asie. – Namur, lesius, Paris, Christus, 2015. 365 pages.


RADCLIFFE, Timothy. – Chemin de Croix. – Paris, les Editions du Cerf, 2015. 131 pages.


 RATZINGER, Joseph. – Jésus de Nazareth : la figure et le message. – Paris, Parole et Silence, 2013. 674 pages.


 ROUET, Albert. – Prêtres : sortir du modèle unique. Paris, Médiaspaul, 2015. 327 pages.+


SOBRINO, Jon. – La foi en Jésus-Christ : essai à partir des victimes. – Paris, les Editions du Cerf, 2015. 688 pages.


 STERN, Jean. – Jean-Paul II et le mystère d’Israël. – Paris, Parole et Silence, 2013. 322 pages.


THOMAS D’AQUIN (saint). – Questions quodlibétiques. – Paris, Editions Docteur angélique, 2014. 531 pages.

mercredi 4 mars 2015

LA PASSION DE JESUS-CHRIST

La passion de Jésus : l'attirance universelle du crucifié
René  Coste
Paris, Parole et Silence, 2015. 228 pages

Une réflexion sur les textes évangéliques qui décrivent la Passion du Christ. En s'appuyant sur une étude exégétique et théologique, René Coste médite sur le sens à donner à la mort et à la résurrection de Jésus de Nazareth, évoquant notamment ses paroles à ses apôtres juste avant sa mort.
Ce livre sur la Passion du Christ est une méditation en profondeur des textes évangéliques qui la décrivent. S'appuyant sur une étude exégétique et théologique minutieuse, l'auteur montre comment cette passion du Fils de Dieu donne sens à notre vie et l'oriente vers un Dieu d'amour. Il s'attache tout particulièrement aux paroles de Jésus à ses apôtres juste avant de mourir.

Surtout, il rappelle que c'est justement en donnant sa vie jusqu'à la mort que Jésus parachève l'oeuvre de salut pour laquelle il est venu sur la terre. C’est donc une lecture au service de l'intelligence de la Parole et d'une vie spirituelle renouvelée autour de l'événement fondateur de la vie chrétienne : la mort et la Résurrection du Christ, Fils de Dieu.

LE JOURNAL SPIRITUEL DU PERE LAGRANGE




MARIE-JOSEPH LAGRANGE
Journal spirituel
Paris, les Editions du Cerf, 2014. 522 pages.

À l’heure où meurent les chrétiens d’Orient, voici la saga de la plus belle aventure française, religieuse, intellectuelle et humaine en Terre sainte. Dominicain, savant, voyageur, explorateur, dissident et prophète, tel fut Marie-Joseph Lagrange (1855-1938), fondateur de l’École biblique de Jérusalem.

Ce Journal spirituel d’une vie plus que journal intime, ce texte inédit ne présente pas seulement un extraordinaire parcours dans l’histoire, mais encore un cheminement dans la foi. Quels que soient les événements, la réflexion du père Lagrange est celle d’un scientifique, jamais hâtive, toujours irriguée par les leçons de l’Évangile. C’est aussi un exercice d’admiration à propos d’une multitude de saints, comme Thérèse d Ávila, et une grande vénération pour Marie.Dans ces carnets où il notait des réflexions sur sa vie intérieure, des notes d’examen de conscience ou de retraite, des souvenirs d’événements marquants, des idées pour son travail, on est témoin de la compréhension de soi-même de ce dominicain, depuis son entrée au séminaire puis au noviciat, jusqu’à sa longue carrière d’exégète dans une Église secouée par la crise moderniste. Rappelons qu’il mourut cinq ans avant l’encyclique Divino Afflante Spiritu, qui libéralisa enfin l’exégèse scientifique dans l’Église catholique.
Si le P. Lagrange avait l’ambition de concilier la foi de l’Église avec l’exégèse scientifique. On le découvre déchiré entre un idéal spirituel extérieur de sacrifice, reposant sur des observances et mortifications auxquelles il ne se soumet jamais complètement, et cette mission reçue de l’étude, qui l’en détourne. Il va jusqu’à parler de « cette vie religieuse manquée ». Il manifeste toutefois un peu de dévotion sur le tard en travaillant les évangiles, mais le bilan reste tragique : « Je ne regrette pas le travail que j’ai fait sans m’appliquer à Dieu, mais pour Dieu : je regrette plutôt de n’avoir pas cherché mon repos et ma consolation en Dieu. »