Blog des bibliothèques et archives diocésaines d'Aix-en-Provence et Arles, de Marseille, et de Gap et Embrun, de Toulon
vendredi 25 octobre 2013
jeudi 17 octobre 2013
LE GENRE
LE GENRE
GENESE. LE
GENRE COMME DONNEE SOCIALE
Le
genre (du latin « genus » devenu « gendre » en français ) est
un concept utilisé en sciences sociales pour désigner les différences non
biologiques entre les hommes et les femmes tandis que le sexe désigne les
différences biologiques. Ce mot a d’abord désigné une catégorie puis le « sexe ». Emprunté au
vocabulaire grammatical, il a été
popularisé par les mouvements féministes vers 1970 et a progressivement
remplacé le mot « sexe » dans les sciences sociales : ce sont
les « études du genre » ou « gender’studies »
Contrairement
aux idées reçues ce concept est apparu
en France. En 1949 Simone de Beauvoir écrivait dans le Deuxième sexe : « On ne nait pas femme on le
devient ». Dans cette dynamique des penseurs français (Deleuze, Derrida,
Foucauld) se sont emparé de cette idée développée dans la « French
Theory ».
Utilisée dans les années 1950 dans les milieux médicaux
américains le genre l’est par les féministes vers 1970 pour démontrer que les
inégalités entre les hommes et les femmes sont issues de facteurs
sociaux-culturels plutôt que biologiques.
Dans ces
années des sociologues considèrent que le « genre » est l’identité
construite par l’environnement sociale des individus : la
« masculinité » ou la « féminité » ne sont pas des données
« naturelles » mais le résultat de mécanismes de construction, de
reproduction sociale. L’identité de genre a traits aux rôles attribués aux
personnes selon le sexe à une époque et dans une culture donnée.
CRITIQUES DES
ETUDES ET DU CONCEPT DE GENRE
Les termes « théorie du genre» ou
« théorie du gender » suscitent des polémiques dans le monde
politique, universitaire ou religieux.
Ces expressions
apparaissent dans le monde francophone – surtout en France - dans les
années 1990 chez les auteurs catholiques rejetant ce qu’ils voient comme une
idéologie déstabilisant les rapports femmes-hommes et une idéologie remettant
en cause l’organisation des sociétés considérée comme « naturelle ».
Elles désignent les recherches universitaires ou les politiques d’émancipation
des femmes et de luttes contre les stéréotypes sexuels. Pour les universitaires
ce n’est pas une théorie mais un outil à penser.
BIBLIOGRAPHIE
BEAUVOIR, Simone. – Le deuxième sexe. - Paris, Gallimard,
1949.
BERENNI, Laure. CHAUVIN, Sébastien… Introduction aux
études sur le genre. – Paris, Editions De Boeck, 2012.
BOURDIEU, Pierre.
– la domination masculine. – Paris, Le
Seuil, 1998.
BUTLER, Judith. – Troubles dans le genre. Le féminisme et
la subversion de l’identité. – Paris, La Découverte, 2006.
BUTLER, Judith. – Ces corps qui comptent. De la
matérialité et des limites discursives du « sexe ». – Paris, Editions
Amsterdam, 2009.
CLAIR, Isabelle. – Sociologie du genre : Sociologies
contemporaines. – Paris, Armand Colin, 2012.
DELPHY, C. – Sexe et genre. De la hiérarchie entre les
sexes. – Paris, CNRS, 2003.
FASSIN, Eric avec MARGRON, Véronique. – Homme, Femme,
quelle différence ? La théorie du genre en débat. Paris, Editions
Salvator, 2011.
HERITIER, Françoise. – Masculin/Féminin. I. La pensée de
la différence. - Paris, Odile Jacob, 1996.
HERITIER, Françoise. – Masculin/Féminin. II. Dissoudre la
hiérarchie. – Paris, Editions Odile Jacob, 2002.
HERITIER, Françoise. – Hommes, femmes : la
construction de la différence. – Paris, Editions Le Pommier, 2010.
GUIBERT, G.-C. – C’est pour un garçon ou pour une
fille ? La dictature du genre. – Paris, Autrement, 2004.
JAUNAIT, Alexandre. CHAUVIN, Sébastien… Introduction aux
Gender Studies : manuel des études sur le genre. – Paris, Editions De
Boeck, 2008.
THERY, Isabelle. – La distinction de sexe : une
nouvelle approche de l’égalité. – Paris, Odile Jacob, 2007.
ETUDES DE GENRE
ETUDES DE GENRE
DEFINITION
Les « études de genre » ou « gender
studies » sont un champ d’études et de recherche regroupant le champ des disciplines universitaires si
bien que les études de genre peuvent
être considérées comme une discipline à part entière.
Ces études proposent une réflexion sur les identités
sexuées et sexuelles ; elles répertorient ce qui définit le féminin et le
masculin dans différents lieux, à des époques différentes et s’interrogent sur
la manière dont les normes se reproduisent au point de devenir une norme
naturelle.
LES « GENDERS’STUDIES »
Contrairement à une idée reçue le concept de genre n’est
pas un produit anglo-saxon. En 1949 Simone de Beauvoir faisait paraître son
ouvrage « Le deuxième sexe » où elle écrivait : « On ne nait pas
femme, on le devient ».
Dans cette dynamique s’est forgé dès 1970 ce que l’on appelle la « french
theory » regroupant des auteurs français (Derrida, Deleuze, Foucault…) qui
vont réfléchir sur ce thème. Le terme « genre » (du latin
« genus » signifiant
« gendre » en français) apparait dans les années 1970-1980 dans les
universités nord-américaines sous le nom de « gender studies ».
Utilisé en sciences sociales pour étudier les différences non biologiques entre
femmes et hommes, il étudie dans les années 1990 les rapports de pouvoirs
construits à partir des rôles socialement attribuées. Ces travaux servent aux
mouvements féministes pour leurs revendications.
Dans les années 1980-1990 on voit l’évolution des études
féministes : questionnant le rapport entre les sexes dans la société elles
distinguent le « genre » et le « sexe » pour s’interroger
sur la construction des rôles que la société dévolue « naturellement »
à chacun.
Les « études de genre » parlent de l’égalité
entre les femmes et les hommes dans la
société sans pour autant nier les différences. Ce qui inquiètent ou
questionnent se sont à la fois les ambiguïtés dues au vocabulaire et aux
dérives observés. ? Faut-il pour autant y voir une volonté de
« déconstruction » de la société ?
BIBLIOGRAPHIE
BEAUVOIR, Simone. – Le deuxième sexe. - Paris, Gallimard,
1949.
BERENNI, Laure. CHAUVIN, Sébastien… Introduction aux
études sur le genre. – Paris, editions De Boeck, 2012.
BOURDIEU, Pierre.
– la domination masculine. – Paris, Le
Seuil, 1998.
BUTLER, Judith. – Troubles dans le genre. Le féminisme et
la subversion de l’identité. – Paris, La Découverte,2006.
BUTLER, Judith. – Ces corps qui comptent. De la
matérialité et des limites discursives du « sexe ». – Paris, Editions
Amsterdam, 2009.
CLAIR, Isabelle. – Sociologie du genre : Sociologies
contemporaines. – Paris, Armand Colin, 2012.
DELPHY, C. – Sexe et genre. De la hiérarchie entre les
sexes. – Paris, CNRS, 2003.
FASSIN, Eric avec MARGRON, Véronique. – Homme, Femme,
quelle différence ? La théorie du genre en débat. Paris, Editions
Salvator, 2011.
HERITIER, Françoise. – Masculin/Féminin. I. La pensée de
la différence. - Paris, Odile Jacob, 1996.
HERITIER, Françoise. – Masculin/Féminin. II. Dissoudre la
hiérarchie. – Paris, Editions Odile Jacob, 2002.
HERITIER, Françoise. – Hommes, femmes : la
construction de la différence. – Paris, Editions Le Pommier, 2010.
GUIBERT, G.-C. – C’est pour un garçon ou pour une
fille ? La dictature du genre. – Paris, Autrement, 2004.
JAUNAIT,
Alexandre. CHAUVIN, Sébastien… Introduction aux Gender Studies :
manuel des études sur le genre. – Paris, Editions De Boeck, 2008.
La Fable mystique de Michel de Certeau
La fable mystique : II. XVIè-XVIIè siècle
Michel de Certeau
Paris, Editions Gallimard,
2013. 390 pages.
Michel de Certeau travaillait
à ce livre quand il est décédé en 1987. Luce Giard – son exécutrice
testamentaire – a rassemblé des inédits et des articles déjà publiés. Michel de
Certeau – qui avait déjà présenté « La fable mystique :
XVIè-XVIIè » dans un précédent tome - explore un continent de la culture
des XVIè et XVIIè siècles : la mystique ; il l’explore dans une
double perspective : à la fois historique et expressive. A travers l’étude
des œuvres de mystiques comme Nicolas de Cues, saint Jean de la croix ou Pascal
l’auteur les fait revivre dans toute la complexité de leur personnalité et des
conditions historiques dans laquelle ils ont évolué. Il nous dit combien le
« discours mystique » s’efforce de traduire l’ineffable dans un
langage humain.
POUR UNE PASTORALE DES JEUNES
La jeunesse : une passion, une vision
par Doug Fields
Paris, Editions Ministères Multilingues, 2010.
La jeunesse : une passion, une vision
: c' est à la fois une proposition et un témoignage de ce qui peut être mis
en oeuvre dans la mission auprès des jeunes.
Fondé sur 5 objectifs ( l'adoration, le
service, l'évangélisation, la communion et la formation ) et définissant
5 niveaux d'engagement (le quartier,les habitués, les membres, les
engagés et les consacrés ) ce livre ouvre des possibilités pour accueillir,
accompagner, faire grandir dans la foi avec discernement.
Chaque chapitre présente très clairement les
objectifs et la mise en oeuvre, illustrés par des exemples concrets et se
termine par des fiches pratiques (activités pour les jeunes, aide à la
réflexion pour les adultes).
Les appendices et la table des matières permettent de
retrouver facilement les différentes étapes de la pédagogie
développée tout au long de l'ouvrage.
C'est un outil de travail : il invite à penser
autrement notre rapport à la jeunesse dans la transmission de la Foi.
Il me semble nécessaire de se l'approprier, seul ou/et
en équipe, pour qu'il soit ajusté au plus près du public visé.
Publication par Odile Alvarez, Aumônerie de l'Enseignement Public
Publication par Odile Alvarez, Aumônerie de l'Enseignement Public
LES NOUVEAUTES DU MOIS D'OCTOBRE
LISTE DES OUVRAGES DU MOIS D’OCTOBRE 2013
BIRMELE, André. – L’horizon de
la grâce : la foi chrétienne. – Paris, Le Cerf, 2013. 508 pages.
BOUCHOT, Karin et Claude. –
Historique d’une amitié exceptionnelle entre un homme extraordinaire Mgr.
Jean-Charles Thomas et deux êtres ordinaires. – Paris, Editions BOD, 2008. 52
pages.
BOUCHOT, Karin et Claude. – Si
Dieu est amour, pourquoi le mal ? – Paris, Editions BOD, 2011. 84 p.
BOYARIN, Daniel. – Le Christ
Juif : à la recherche des origines. – Paris, Le Cerf, 2013. 190 pages.
CERTEAU, Michel de. – La fable
mystique : XVIè-XVIIè siècle. Tome II. – paris, Gallimard, 2013.390 pages.
COTHENET, Edouard. – Paul, serviteur de la
nouvelle Alliance : selon la 2ème épître aux Corinthiens. –
Paris, Le Cerf (collection Lire la Bible), 2013. 118 pages.
COMMISSION THEOLOGIQUE
INTERNATIONALE.- Textes et documents I (1969-1985). – Paris, Le Cerf, 2013. 461
pages.
COMMISSION THEOLOGIQUE
INTERNATIONALE. – Documents II : 1986-2009. – Paris, Le Cerf, 2013. 690
pages.
COULANGE, Pierre. – Quand Dieu
ne répond pas : une réflexion biblique sur le silence de Dieu. – Paris, Le
Cerf (collection Lire la Bible), 201232 pages.
PAUL, André. - Autrement la Bible : mythe, politique et société. - Paris, Bayard/Le Grand livre du mois, 2013. - 307 pages.
PAUL, André. - Autrement la Bible : mythe, politique et société. - Paris, Bayard/Le Grand livre du mois, 2013. - 307 pages.
FLAGEAT, Marie-Claude. – Les
jésuites français dans la Grande Guerre : témoins, victimes, héros,
apôtres. – Paris, Le Cerf, 2013. 597 pages.
GARCIA, Jaime. – Lire
l’Evangile de saint Mathieu à la lumière de saint Augustin. – Tome 1, Tome
2, Tome 3. Paris, le Cerf, 2013. – 211
pages + 405 pages + 374 pages.
MAURICE ZUNDEL : un
christianisme libérateur : Actes du colloque de Paris les 7, 8 et 9 mars
1997 à l’occasion du centenaire de sa naissance. – Sillery (Québec), Editions
Anne Sigier, 1998. 315 pages.
MAURICE ZUNDEL ;
philosophe, théologien, mystique (Faculté de théologie/Université de
fribourg) : actes de la semaine interdisciplinaire, 16 au 19 avril 2012. –
Paris, Parole et Silence, 2013. 222 pages.
MOOG, François (dir.) ;
MOLINARIO, Joël (dir.). – La catéchèse au service de la Nouvelle évangélisation
actes du VIè colloque International de l’ISPC (Paris, du 5 au 8 mars 2013). -
Paris, Institut Catholique de Paris/DDB, 2013. 180 pages.
ROUET, Albert. – L’étonnement
de croire. – Paris, les Editions ouvrières, 2013. 187 pages.
ROUX-ALPHERAN,
Ambroise-Thomas. – Aix sous la Terreur : la Révolution française : 26
avril 1795au 12 août 1796. – Vauvenargues (13), Editions Desbaumes, 2013. 282
pages.
ROUX-ALPHERAN,
Ambroise-Thomas. – Aix sous la Terreur : la Révolution française : 13
août 1796 au 31 décembre 1797. – Vauvenargues (13), Editions Desbaumes, 2013.
267 pages.
SESBOÜE, Bernard. – Histoire et théologie de
l’infaillibilité de l’Eglise. – Bruxelles, Editions Lessius, 2013. 381 pages.
SCHENKER, Adrian. – Une bible
archétype : les parallèles de Samuel-Rois et des chroniques. – Paris, Le
cerf, 2013. 199 pages.
SERVICE NATIONAL DE PASTORALE
LITURGIQUE ET SACRAMENTELLE. – Le ministère liturgique des diacres : guide
pastoral. – Paris, Le Cerf/CNPLS (collection Guides. Célébrer), 2013. 141
pages.
SMITH, Daniel A. – Nouvelle
visite au tombeau vide. – Paris, Le Cerf (Lectio divina), 2013. 409 pages.
VERLINDE, Joseph-Marie. –
L’idéologie du gender : comme identité reçue ou choisie ?.
–Mesnil-saint-Loup (10190), Editions Le Livre Ouvert, 2012. 109 pages.
VEYRON, Marie-Laure. – Le
toucher dans les Evangiles. – Paris, Le Cerf (collection Lire La Bible), 2013.
207 pages.
VOGELS, Walter. – Elie et ses
fioretti : 1 Rois 16, 29 – 2 Rois 2, 18. – Paris, le Cezrf, 2013. 201
pages.
WENIN, André. – L’art de
raconter la violence dans le livre des Juges. – Bruxelles, Editions Lessius,
2013. 255 pages.
mardi 15 octobre 2013
Une biographie de Mahomet
Olivier Hanne, Mahomet,
le lecteur divin, Paris, Belin, 2013, 271 p.
Cette nouvelle biographie
du prophète de l’islam par Olivier Hanne chez Belin est issue
d’une révision totale d’un ouvrage précédent édité chez
Giovanangeli en 2008. Il est peu de dire que l’auteur offre une
œuvre déjà abondante : par exemple Innocent III déjà
chez Belin en 2012 ou le traité de Jacques Gélu sur Jeanne d’Arc
aux Presses universitaires de Provence en 2012 également. Olivier
Hanne est arabophone, son champ de recherche s’étend notamment aux
relations entre le monde musulman et l’Occident chrétien au Moyen
Age.
Dans son anthologie des
écrits militaires (De la Guerre au Moyen Age, Giovanangeli,
2012), Olivier Hanne avait longuement montré la complexité des
relations islamo-chrétiennes au temps des croisades (XIe –
XIIIe siècles) entre confrontations territoriales,
rivalités entre chrétiens et conquêtes et reconquêtes des Lieux
saints.
lundi 14 octobre 2013
Félibrige & Religions
Félibrige & religions
Regis Bertrand (dir.), Centre d'Etudes d'Histoire Religieuse Méridionale, Marseille : ed. La Thune, 2008, 228 p.
Regis Bertrand (dir.), Centre d'Etudes d'Histoire Religieuse Méridionale, Marseille : ed. La Thune, 2008, 228 p.
Le Félibrige est une association qui a été fondée en 1854, dont le but est de promouvoir l'usage de l'occitan et d'en codifier l'orthographe. Répondant à une aspiration locale forte de restaurer la langue et la culture d'oc, cette organisation s'est rapidement développée dans toute l'aire géographique, qui recouvre 32 départements. Ce mouvement se définit lui-même comme apolitique et laïc.
Dans cet ouvrage, qui regroupe les contributions d'une dizaine de spécialistes, sont analysés les rapports entre le Félibrige et l'Église catholique, certains prêtres étant très impliqués, mais aussi avec les Juifs de Provence et les Protestants, très présents en Languedoc. Jusqu'au Concile Vatican II, le provençal et l'occitan n'ont pas leur place dans la liturgie. Pourtant, le Félibrige travaille sur la traduction des Ecritures saintes, du missel, sur la prédication en langue d'oc. C'est les félibres qui ont mis en place la tradition des 13 desserts de Noël.
Dans cet ouvrage, qui regroupe les contributions d'une dizaine de spécialistes, sont analysés les rapports entre le Félibrige et l'Église catholique, certains prêtres étant très impliqués, mais aussi avec les Juifs de Provence et les Protestants, très présents en Languedoc. Jusqu'au Concile Vatican II, le provençal et l'occitan n'ont pas leur place dans la liturgie. Pourtant, le Félibrige travaille sur la traduction des Ecritures saintes, du missel, sur la prédication en langue d'oc. C'est les félibres qui ont mis en place la tradition des 13 desserts de Noël.
vendredi 11 octobre 2013
jeudi 3 octobre 2013
La Bible : 1913-2013, cent années de nouvelles traductions
Voici comme promis l'enregistrement de la conférence du Père Pierre Fournier données pour les Journées du Patrimoine, en deux parties, sur le site du diocèse de Gap.
Une amitié précieuse avec le Pape Jean-Paul II
Wanda Poltawska, Journal d’une amitié, 2011
Polonaise, médecin et déportée à Ravensbrück, Wanda Poltawska rappelle sur près d’un demi-siècle les remous et les« états » de son âme. Soutenue par son amitié avec Jean-Paul II, elle nous fait découvrir au fil des pages ses doutes et ses interrogations sur une humanité capable du pire, qui ne trouvent leurs réponses que dans un rapport au Christ et dans une lutte de chaque instant pour préserver la vie, l’enfance et la féminité. Malgré le style du journal intime qui a tendance à« hacher » ses réflexions, son récit est à la fois pudique et lumineux, réaliste et profond.
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